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Pérennisation d’une exploitation arboricole dans les Hautes-Alpes

Pérennisation d’une exploitation arboricole dans les Hautes-Alpes

Projet éclos

Récolte dans l'exploitation arboricole dans les Hautes-Alpes

Romain Borel est aujourd’hui un arboriculteur heureux d’avoir pu pérenniser et développer l’exploitation familiale. Passionné, Romain a commencé à travailler très jeune dans la ferme arboricole de son grand-père située sur la commune de Monetier-Allemmont dans les Hautes-Alpes. Au décès de ce dernier, en 2011, il décide de conserver l’exploitation pour perpétuer l’héritage familial. Cependant, structuré à l’ancienne et morcelé, le verger constitué principalement de pommiers Golden et de quelques poiriers, ne permet pas une conduite de culture optimisée.

Il entame alors un travail de restructuration : il introduit des nouvelles variétés, pommes Gala et Pink plébiscitées par les consommateurs, palisse ses fruitiers pour favoriser la mécanisation, modernise le système d’irrigation, convertit une partie de l’exploitation en agriculture biologique.

La commercialisation de ses fruits est assurée par la dynamique coopérative Alpes Fruits. Cependant, pour Romain, le parcellaire dispersé et le manque de surface sont des facteurs limitants pour la pérennité de son activité.

L'exploitation arboricole de Romain Borel dans les Hautes-Alpes

En 2020, informé de la vente d’une exploitation arboricole voisine à la sienne, il dépose un dossier auprès de la SAFER. Son projet est retenu mais il ne dispose pas de capacités financières suffisantes à l’acquisition de l’ensemble du foncier.

En complément des outils de financement classiques, la SCIC Terre Adonis lui permet de disposer d’un portage transitoire et d’alléger ses charges financières.

La SCIC Terre Adonis qui travaille à fédérer un pool d’investisseurs autour de ce projet de dynamisation et de développement local, deviendra propriétaire des terres et les louera à Romain Borel par bail rural. Le jeune agriculteur qui interviendra à l’acte d’acquisition en tant que fermier aura la possibilité de racheter les actifs liés à cette opération au bout d’une durée oscillant entre 7 et 15 ans. De quoi limiter l’endettement de l’arboriculteur le temps qu’il continue à investir dans la modernisation de ses vergers.